Nom des équipes possibleHistoire de l'AirsoftL’apparition de l’airsoft est la conséquence de l’occupation américaine sur le sol japonnais après la seconde guerre mondiale. En effet, la nouvelle Constitution, imposée par les américains, interdisait la possession d’arme, que se soit d’arme à feu ou de collection.
Ce sont les collectionneurs d’armes qui, en premier, dans les années 70, eurent l’idée de faire des « maquettes » (répliques) afin de satisfaire leur désir de posséder des armes. L’apparition d’un système de piston couplé à un ressort que l’on compresse manuellement permit l’utilisation de ces répliques en tirant des billes de plastique de petit calibre.
Dans les années 80, le système de compression par engrenage électrique fut inventé par des ingénieurs désireux de rendre ces répliques plus réalistes. Parmi eux, le célèbre Tanio Kobayashi, figure emblématique de cet essor des années 80.
C’est ainsi qu’apparurent les nouveaux « airsoft guns » sur le marché, beaucoup plus attirants pour jouer car ils permettaient un mode « semi-automatique » et/ou »automatique » (tirs en rafale), de plus l’utilisation de nouveaux matériaux les rendaient plus proche de la réalité que du jouet.
On parle alors de l’essor de l’airsoft qui commença à s’exporter dans le monde entier.
D’abord cantonné à un public de connaisseur, le succès alla grandissant jusqu’à aujourd’hui où plus de 40 000 personnes jouent régulièrement à ce jeu d’enfant réservé aux adultes.
LégislationLA REGLEMENTATION DE L' AIR SOFT GUN EN FRANCE
Décret n° 99-240 du 24 mars 1999 relatif aux conditions de commercialisation de certains objets ayant l'apparence d'une arme à feu
Le Premier Ministre,
Sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice, du ministre de l'intérieur, du ministre de la défense et du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie.
Vu la directive 98/34/CE du Parlement Européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant des normes et des règles techniques, et la lettre parvenue le 28 mai 1997 à la Commission des Communautés européennes par laquelle le gouvernement français a saisi ladite commission :
Vu le code pénal, notamment ses articles 121-2, 121-41, et R.610-1 ;
Vu le code de la consommation, et notamment son article L.221-3 ;
Vu l'avis de la commission de la sécurité des consommateurs en date du 2 juillet 1997 ;
Le Conseil d'Etat (section des finances) entendu,
Décrète :
Art.1er - L'offre, la mise en vente, la distribution à titre gratuit ou la mise à disposition à titre onéreux ou gratuit des objets neufs ou d'occasion ayant l'apparence d'une arme à feu, destinés à lancer des projectiles rigides, lorsqu'ils développent à la bouche une énergie supérieure à 0.08 joule et inférieure à 2 joules, sont réglementées dans les conditions définies par le présent décret.
Art.2 - La vente, la distribution à titre gratuit à des mineurs ou la mise à disposition à titre onéreux ou gratuit des produits visés à l'article 1er du présent décret sont interdites.
Art.3 - L'indication de l'énergie exprimée en joules développée par les produits visés à l'article 1er du présent décret doit figurer à la fois sur le produit, sur son emballage et sur la notice d'emploi obligatoirement jointe.
Art.4 - L'emballage ainsi que la notice d'emploi des produits visés à l'article 1er du présent décret doivent indiquer en caractères lisibles, visibles, et indélébiles, les deux mentions :
"Distribution interdite aux mineurs" et "Attention : ne jamais diriger le tir vers une personne".
Art.5 - Est puni de la peine d'amende prévue pour les contraventions de la 5 ème classe :
1° Le fait de vendre, de distribuer à titre gratuit à des mineurs, de mettre à leur disposition à titre gratuit ou onéreux les produits visés à l'article 1er du présent décret ;
2° Le fait d'offrir à la vente, de mettre en vente, de vendre, de distribuer à titre gratuit ou onéreux les produits visés à l'article 1er du présent décret en méconnaissant les dispositions des articles 3 et 4 du présent décret.
En cas de récidive, la peine d'amende prévue pour la récidive de la contravention de 5ème classe est applicable.
Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables, dans les conditions prévues à l'article 131-41 du même code.
Art.6 - Le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de l'intérieur, le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, le ministre de la défense, le secrétaire d'Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce et à l'artisanat et le secrétaire d'Etat à l'industrie sont chargés, chaucun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au journal officiel de la République Française.
Fait à Paris, le 24 mars 1999
Par le Premier ministre
LIONEL JOSPIN
Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie
DOMINIQUE STRAUSS-KAHN
Le garde des sceaux, ministre de la justice
ELISABETH GUIGOU
Le ministre de l'intérieur
JEAN-PIERRE CHEVENEMENT
Le ministre de la défense
ALAIN RICHARD
Le secrétaire d'Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce et à l'artisanat
MARYLISE LEBRANCHU
Le secrétaire d'Etat à l'industrie
CHRISTIAN PIERRET
Lexique de l'AirsoftA
AEG (Automatic Electric Gun) :
réplique d'arme à feu propulsant des billes en rafale ou en semi-automatique, à
l'aide d'un mécanisme contenu dans une gearbox mû
par un moteur électrique alimenté par une batterie.
ACU (Army Combat Uniform) :
coupe de veste et pantalon de treillis originellement de l'armée
nord-américaine.
APS3 : lubrifiant utilisé dans l'entretien des répliques.
Arme : objet destiné à blesser ou tuer généralement, qu'une
réplique d'airsoft
copie. Les pratiquants bannissent ce mot de leur vocabulaire pour deux raisons.
Premièrement, il provoque l'amalgame entre la discipline et la violence.
Deuxièmement, au sens de la loi (en France le Décret n°99-240 du 24 mars 1999),
les répliques d'airsoft ne sont pas des armes, mais des jouets.
AEP (Automatic Electric Pistol) :
réplique d’arme de poing tirant en coup par coup (mode semi-automatique) ou par
rafale, et fonctionnant sur batterie. Ce type de lanceur a été inauguré en 2005
par Tokyo Marui avec leur réplique de Glock 18C. Cette réplique courte ou
miniaturisée (type pistolet) est bien plus performante que son ancêtre le EBB.
Tout comme un AEG, l’AEP peut tirer en mode full auto, mais la culasse reste
fixe.
Aimpoint : marque de viseur de type point rouge.
Ammobox : terme désignant un type particulier de magasin,
contenant est très grand nombre de billes (génralement entre 2500 et 3000). Ces
chargeurs peuvent être désignés plus familièrement selon leur forme (Camembert,
Mickey[en rapport avec la forme des oreilles du personnage] ou plus simplement
drum, double drum...).
B
Backup : réplique secondaire, ou réplique de secours.
Typiquement une réplique de poing ou compacte, bien que n'importe quelle autre
réplique puisse convenir.
BB : désigne les billes d'airsoft (de l'anglais, BB pellets)
de 6 ou 8 mm de diamètre (grammages 0,20 g, 0,23 g,
0,25 g...). Au pluriel BB's.
BB Loader : accessoire simplifiant le rechargement en billes des
répliques. C'est un dispositif qui prend souvent la forme d'un chargeur
(magasin). Il est creux et peut contenir de 90 à 450 billes environ selon
sa taille. On applique le BB loader contre le magasin, et on appuie sur
une tige montée sur ressort par pressions successives, faisant à chaque fois
descendre quelques billes (généralement 4 ou 5) dans le chargeur. Cela permet
de recharger un magasin standard en quelques secondes selon sa contenance.
Blow Back : voir GBB
Bolt action : se dit d'une réplique de fusil de précision,
principe de fonctionnement suivant lequel on réarme le fusil après chaque coup
tiré, comme un fusil à répétition.
Bushing : rondelle en métal ou plastique permettant de minimiser
les frottements des axes des engrenages contre le corps de la gearbox.
C
Chargette : accessoire généralement vendu d'origine avec une
réplique. Il se compose d'un tube transparent et creux muni de deux embouts et
d'une tige de plastique rigide. Après avoir rempli le tube de billes (d'une
trentaine à une centaine selon sa longueur), on applique celui-ci sur le
chargeur (magasin) de la réplique et on pousse les billes à l'intérieur à
l'aide de la tige. Ce système est encombrant, lent et peu pratique, surtout au
cœur d'une partie. Les joueurs lui préfèrent le BB loader ou Speed loader,
mais il est plus efficace que ce dernier hors partie, permettant de remplir un
chargeur en une seule fois.
Chargeur : Existant avec des différentes capacités de billes,
celui-ci désigne le magasin qui contient les billes de la réplique, la
contenance de celui-ci peut varier de façon considérable. En effet un chargeur
de type Hi-Cap peut aller jusqu'à une contenance de plus de 400 billes alors
qu'un chargeur de type Real-Cap possèdera entre 30 et 40 billes en fonction du
modèle de réplique utilisé.
Cheap : littéralement "bon marché" en anglais.
Désigne, au niveau de l'airsoft, une réplique et en général du matériel peu
chers et à la qualité interne et externe plus ou moins aléatoire, très souvent
de facture chinoise. Au départ, le cheap jouissait d'une mauvais image
(mauvaise qualité générale, pièces défectueuses, répliques neuves
non-fonctionnelles, ajustement des pièces hasardeux, puissances bien trop
élevées...) mais la qualité de production s'améliore constamment.
CQB (Close Quarter Battle) : acronyme
utilisé par les militaires et les forces d'intervention du monde entier, il
désigne le combat (et donc les parties d'airsoft) en milieux urbain ou clos
(habitations, usines...).
Custom: modifications interne, externe ou esthétique de la réplique
en y appliquant une peinture ou des accessoires de différents types tels que
lampe, optique de visée, poignée, canon long ou court, silencieux...
Cybergun: entreprise française de vente de répliques et de matériel
d'airsoft. Anciennement société "3 Pylones" (ou 3P). La majeure
partie des répliques vendues sous la marque Cybergun sont en réalité des
repacks (réemballages) de répliques provenant de fabricants chinois.
D
Downgrade : opération qui consiste à réduire la puissance de la
réplique, le plus souvent pour raisons de sécurité ou pour que sa puissance
rentre dans les standards établis par les personnes avec lesquelles on joue,
dans une moindre mesure pour en augmenter la cadence de tir.
F
FPS (Feet Per Second soit pied par
seconde) : unité de mesure de vitesse de la bille en sortie de canon.
Freelance : pratiquant qui n'appartient à aucune équipe ou
association. Il parcourt les forums à la recherche de parties acceptant des
joueurs extérieurs, et s'acquitte souvent d'une participation aux frais pour
accéder au terrain.
Full-automatique (full auto) : tir en continu (rafale libre),
tant que la détente reste maintenue.
Full-metal : désigne une réplique dont les parties en métal sur
le modèle de référence (le modèle réel) le sont aussi sur la réplique. Par
exemple, le FN P90
est une arme dont le corps est en polymères, seule la partie supérieure (upper
receiver) est en métal. La réplique produite par la firme Tokyo Marui est
constitué de matière plastique pour le corps et de métal pour l'upper receiver,
elle est donc full metal.
G
GBB (Gaz Blow Back) : réplique
d'arme de poing fonctionnant au gaz et dont la culasse est mobile. Actionnée
par le gaz, elle permet la propulsion et le rechargement d'une bille (comme un pistolet).
Le retour de culasse est apprécié pour le réalisme et le léger recul qu'il
procure (voir "Kick"). En contrepartie, la consommation de gaz est
plus élevée qu'avec un NBB.
Gearbox :
mot anglais (pouvant etre traduit par "boîte à engrenages") désignant
le boîtier contenant le mécanisme d'un AEG, en métal, plus rarement en
plastique (pour les productions de très basse qualité). Il contient
généralement les trois engrenages (gears) démultipliant la puissance du
moteur (qui peut être ou non intégré à la gearbox), un piston, un
ressort ainsi que d'autres éléments.
Ghillie suit (ou tout simplement ghillie) : c'est la tenue de
camouflage des tireurs d'élite. Elle se compose d'une base de filet de
camouflage sur lequel est rajoutée de la végétation naturelle ou synthétique
voire des morceaux de tissu dans le but de se fondre dans le milieu ambiant, on
parle de "camouflage 3D". Une ghillie bien réalisée et adaptée au
terrain est d'une efficacité redoutable, même à très courte distance. En
revanche, elle diminue grandement la mobilité du porteur par son poids, elle
tient très chaud et s'accroche souvent aux branches.
Green Gaz : c'est un des gaz utilisé dans les GBB (Gas Blow Back). Il fait partie des gaz dits
"lourds" comme le Red Gaz (interdit en France) à l'inverse du
HFC-134A. L'utilisation de Green Gaz nécessite une entretien suivi et attentif
de la réplique car, n'étant pas lubrifié, il met les joints des valves à rude
épreuve.
H
Hi-cap : chargeurs de grande capacité (de 200 à 600 billes
selon les modèles). Ils sont disponibles en option mais tendent à se
généraliser. Pour fonctionner ils doivent être remontés ou "moletés"
grâce à une molette comprimant via un ressort les billes contenues en vrac, et
permettant ainsi l'alimentation de la réplique. Cette opération doit parfois se
répéter selon les marques et les modèles pour garantir une alimentation
continue. L'avantage principal de ces chargeurs est de pouvoir bénéficier d'un
emport de billes conséquent, un seul chargeur peut donc à lui seul en remplacer
plusieurs. Par souci de réalisme ces chargeurs sont parfois remplacés par
certains joueurs au profit de "real caps" (chargeurs ayant la capacité
en billes égale à la capacité du chargeur en cartouches de l'arme copiée) ou de
"mid-cap" de capacité intermédiaire (110 à 130 billes). Outre
l'absence totale de réalisme pour certains, l'inconvénient majeur de ces
chargeurs est le bruit : à mesure qu'ils se vident, le bruit des billes
qui s'entrechoquent lors des mouvements du joueurs peut porter préjudice à sa
discrétion.
Highlander : expression tirée du film et de la série éponymes,
elle désigne les joueurs "immortels" faisant preuve de tricherie, en
ne voulant pas se désigner "out" d'eux-mêmes. Bien qu'il arrive
qu'une touche ne soit pas ressentie — feu de l'action, épaisseur/rigidité de
certaines tenues - la triche répétée amène le joueur incriminé à être connu
comme étant un "highlander". Le jeu se basant sur le fair-play,
ce type de joueur n'est pas le bienvenu sur les aires de jeu.
Hop-up : système inventé et breveté par la firme Tokyo Marui .
C'est un petit bout de gomme placé à l'entrée du canon des répliques d'airsoft.
Ce système permet d'augmenter la portée des répliques sans augmenter la
puissance de sortie de ces dernières. Quand la bille est tirée, elle passe sous
le hop-up qui lui imprime un mouvement de rotation sur elle-même par effet
Magnus permettant ainsi de la faire "voler", offrant une portée
supérieure au tireur.
J
Joule : le joule (symbole : J) est l'unité d'énergie du système
international (SI). Pour des billes de 0,25 g, 1 J correspond à une
vitesse en sortie de canon de 293,447 fps = 89,443 m/s =
321,994 km/h
L
Lanceur : synonyme de réplique.
Low-Cap (ou chargeur standard) : type de chargeur de faible
contenance en billes (de 60 à 80 billes en moyenne, 68 chez Toky Marui),
généralement vendu avec une réplique neuve. A ne pas confondre avec un
"real cap" qui contient autant de billes que le chargeur de l'arme
qu'il copie contient de cartouches.
Lemon : terme désignant une réplique neuve qui ne fonctionne
pas.
M
Magasin : terme désignant le récipient contenant les billes et
chargé d'alimenter la réplique en billes. Le magasin est très souvent
indépendant de la réplique. Il existe plusieurs types de magasins, désignés
"low-cap" (ou standard), "mid-cap", "real-cap",
"high-cap" et "ammobox".
Mid-Cap : type de chargeur à capacité intermédiaire, entre les
standard et les hi-cap, la plupart du temps autour de 110 à 130 billes.
MilSim (MILitary SIMulation): les pratiquants de l'airsoft dit "MilSim"
attachent une grande importance au réalisme. Ainsi, les répliques, les tenues
ainsi que les méthodes de jeu utilisées (progression, gestes, communication...)
copient au plus près ce qui se fait en combat réel (conditions d'engagement, de
bivouac, quantité et type de matériel emporté...). Ainsi, certains joueurs ou équipes
vont se spécialiser sur une unité ou un régiment bien précis et acquérir tous
les éléments de tenue, utiliser les répliques exactes des armes utilisées par
cette unité et pousser le mimétisme aussi loin que possible. Cela demande un
réel travail de documentation préalable. Loin des préjugés, les
"milsimeurs" sont avant tout des passionnés du détail, de
reconstitution et des collectionneurs.
Moleter : l'action de faire remonter les billes du chargeur en
tournant la molette en dessous du chargeur.
N
NBB (Non Blowback) : réplique
d'arme de poing fonctionnant au gaz dont la culasse est fixe, contrairement aux
GBB. Ces répliques sont généralement moins chères, plus économiques en gaz,
plus puissantes et plus silencieuses.
Nocturne: partie jouée de nuit les équipes sont alors équipées de
lampe et autres accessoires leur permettant d'évoluer et de tirer dans le noir.
O[
OP (ou "Opé") : diminutif d'"opération" ou
"OPex", provenant du langage militaire (opération extérieure). On
appelle "OP" les parties se déroulant sur plusieurs jours, par
opposition à la partie classique habituelle (souvent dite "partie
dominicale"). Les OP rassemblent plusieurs équipes, associations et
joueurs freelance, parfois venant de plusieurs pays. Généralement tournant
autour de 50 à 200 personnes pour une durée de deux à trois jours, certaines OP
internationales peuvent atteindre un nombre colossal de joueurs (1500 et plus)
et durer presque une semaine. Une OP a généralement un "background"
(scénario) assez élaboré, pouvant s'inspirer de conflits réels (Seconde Guerre
Mondiale, Guerre du Viet Nam, Afghanistan, Irak...) ou fictifs (inspirés de
films, de jeux vidéos ou totalement imaginés), voire s'apparenter à de la
reconstitution (MilSim) si le "dress code" est strict (acceptation
uniquement de telle ou telle tenue, de tel ou tel type de réplique...).
Certains organisateur d'OP mettent en oeuvre des moyens prodigieux, permettant
un grand amusement et une immersion impressionnante (utilisation de village de
combat, construction de fortins ou de bunkers, accostage en bateau, transport
motorisé, présence de véhicules militaires, utilisation de moyens
pyrotechniques élaborés, PC radio, chaîne de commandement, conditions
d'engagement spécifiques selon le rôle joué...). Année après année, certains
organisateurs, reconnus dans la communauté pour leur sérieux et la qualité de
leurs réalisations, ont fait de leur OP des événements incontournables.
Orga : diminutif d'"organisteur". Comme son nom
l'indique, il s'agit de la ou des personnes qui organisent la partie,
généralement les propriétaires du terrain. L'organisateur est responsable de la
sécurité des joueurs, c'est à lui qu'incombe de régler d'éventuels litiges et
de faire appel aux secours en cas de nécessité. Il fait également office
d'arbitre en cas de besoin.
Out : terme anglais désignant un joueur éliminé ou hors de la
partie. Un joueur se déclare out lorsqu'il est touché par une bille. Il
doit alors généralement rejoindre son camp ou la zone neutre et attendre la fin
de la partie en cours pour revenir dans le jeu. On parle de "out
vocal" lorsque qu'un joueur, se trouvant trop près de sa cible, préfèrera
lui signifier vocalement qu'elle est "out" au lieu de lui tirer
dessus. Cette technique est à privilégier lorsque les distances d'engagement
sont très réduites, sauf si un commun accord entre les participants autorise le
tir sans conditions de distance.
P
Point Sight : synonyme de Aimpoint.
R
Real-cap : type de magasin dont la capacité en billes est égale
à la capacité du magasin d'une arme réelle.
Réplique : abréviation de "réplique d'arme". Désigne
un lanceur de billes, une réplique d'airsoft.
Respawn : terme générique, emprunté au vocabulaire des jeux
vidéo. C'est le lieu à partir duquel on peut se remettre en jeu après avoir été
sorti ("outé"). Le respawn est souvent associé au point de départ des
joueurs en début de partie, mais il arrive qu'un respawn soit soumis à une
limite de temps (par exemple, remise en jeu au bout d'une minute après avoir
été touché) ou de distance (remise en jeu après avoir fait X pas en arrière).
R.I.S (Rail Interface System) :
système de rail standardisé sur les armes (et donc les répliques) permettant
d'ajouter des accessoires comme les lunettes ou des lampes tactiques. Les armes
de conception moderne comportent souvent ce système, généralement sur le garde
main et le haut du corps.
S
Semi-auto : tir au coup par coup qui ne nécessite pas de
réarmement manuel.
SMG : (Sub Machine Gun) :
arme automatique généralement courte (moins de 60 cm) avec une cadence de
tir très élevée, conçue pour toute action rapprochée ( H&K MP5, H&K G3 MC51, Ingram Mac11 A1, Steyr TMP, H&K UMP...). En RS, ces armes
emploient généralement des munitions d'armes de poing (9x19 mm parabellum ou
.45 ACP pour la plupart).
Sniper : terme anglais pour désigner un tireur embusqué. Par
extension, ce terme désigne également un fusil de précision ou sa réplique
(fusil de sniper ou de snipe, voire plus simplement "snipe").
Spring (en français "ressort") : modèles basiques et
bons marché, tirant au coup-par-coup et devant etre réarmés manuellement avant
chaque tir. C'est un peu l'enfance de l'art dans l'airsoft, de nombreux
pratiquants parmi les plus anciens ayant débuté avec de telles répliques. Bien
que désignant typiquement les "pistolets à billes", certaines
répliques de pistolet-mitrailleur ou de fusil d'assaut bas de gamme
fonctionnent également selon ce principe. Concernant les répliques de fusils de
précision, le terme de "bolt" lui sera préféré afin de les
différencier des autres. De nombreuses répliques de fusils à pompe fonctionnent
aussi sur ce principe, leur utilité en combat rapproché venant de leur faible
puissance, elles conservent ainsi l'appellation "spring", et ce même
si certains modèles évolués tirent des grappes de billes (donnant un effet
"chevrotine" proche d'un vrai fusil à pompe).
T
Traceur: accessoire pour réplique de type AEG utilisé en
partie nocturne, prenant la forme d'un silencieux vissé à la réplique et
contenant plusieurs diodes blanches permettant d'illuminer des billes
phosphorescentes et d'obtenir ainsi un effet de "balles traçantes".
Les mordus de réalisme utilisant ce système préfèreront ne placer qu'une bille
phosphorescente sur 5 ou 10 dans leur chargeur afin d'imiter la pratique réelle
sur les théâtres d'opérations. L'avantage est de pouvoir ajuster son tir dans
l'obscurité en voyant le tracé de la bille. Ce qui peut se transformer en
inconvénient majeur : les joueurs du camp adverse voient l'origine des
tirs.
Team: mot anglais, qui signifie "équipe".
U
.
Upgrade : opération qui consiste à augmenter la puissance d'une
réplique pour accroître sa portée, sa précision, sa fiabilité.
Z
Zone neutre : aussi appelée "safe
zone" (zone de sécurité), c'est l'endroit du terrain qui est protégé des
tirs. Souvent délimitée par un filet pour empêcher les billes d'y pénétrer,
elle sert comme lieu de repos, d'attente, de pique-nique et de stockage du
matériel et des consommables. C'est le seul endroit du terrain où les joueurs
ont généralement l'autorisation de retirer leurs protections oculaires. De fait
il est formellement interdit de tirer, même à vide, dans ou en direction de la
zone neutre. Pour ceux qui désirent tester leur réplique ou effectuer quelques
réglages, les terrains comportent souvent un espace dédié désigné comme un
"pas de tir" ou une "zone de test". Dans le cas contraire, il
convient d'attendre la fin de la partie en cours et le retour de tous les
joueurs dans la zone neutre afin de pouvoir utiliser l'aire de jeu (le terrain)
avant la partie suivante et procéder en toute quiétude aux manipulations
nécessaires. De manière générale et pour une sécurité optimale, les répliques
en zone neutre sont soit tenues canon vers le bas, soit posées canon vers le
haut, le sélecteur de tir mis en position de sécurité le cas échéant, et le
chargeur de préférence désengagé. Idéalement, les répliques ne se trouvent en
zone neutre qu'avant le début de la première partie et après la fin de la
dernière